Mes amis, nous sommes en deuil...

Le grand maître de la langue française, celui qui magnait les jeux de mots comme personne, est mort ce matin...



Nous sommes en deuil mes amis, pleurons sa mort et ayons une pensée pour lui

Ah merde...
Moi qui rêvais d'aller le voir en spectacle... J'aurais du me dépecher

Oui, j'ai entendu ça ce matin...
L'avantage, c'est qu'on va avoir droit à pleins de rétrospectives et qu'on pourra (re)voir des sketches de lui !

C'est un maigre avantage par rapport au vide qu'il laisse derrière lui...

J'ai vu ça aux infos ce midi, ça m'a fait tomber le pim's de la main....

"mon chien c'est quelqu'un" était un de mes préférés....

Il étaient tous mes préférés... C'est mon maître cet homme là... Mon mentor, mon modèle, mon idole...

ChiCo a écrit:

Il étaient tous mes préférés... C'est mon maître cet homme là... Mon mentor, mon modèle, mon idole...

Je ne le connaissais pas assez pour dire que c'était mon mentor...
Toutes mes condoléances alors ChiCo.

Mentor que je n'ai malheureusement jamais rencontré, mais je pense à lui quand j'écris un texte. J'essaye de tendre vers la précision qu'il avait lors ce qu'il utilisait les mots. La finesse d'écriture, la délicatesse dans le choix des mots, l'agencement des uns par rapport aux autres. Il était pour moi le meilleur joueur de mots. A mon sens, personne ne savait utiliser les mots comme lui, personne ne savait si bien les associer. C'est lui qui m'a fait aimer la langue française, c'est lui qui m'a fait aimer les subjonctif imparfait et autres temps peu usités mais tellement jolis.

Je me souviendrai toujours de ses textes.
Notamment "ouï dire"

(...)
L'ouie de l'oie de Louis à ouï.
Ah oui ?
Et qu'a ouï l'ouie de l'oie de Louis ?
Elle a ouï ce que toute oie oit.
Et qu'oit toute oie ?
Toute oie oit le soir au fond des bois, toute oie oit wouah wouah.
(...)


Et "Le plaisir des sens"

(...)
J'étais dans ma voiture


...

Je l'entend encore prononcer ses textes. A force de les avoir entendu, écoutée et ré écoutés.

J'ai toujours apprécié ses sketch, parce qu'à chaque écoute, je découvrait de nouvelles subtilités.

Et quel n'a pas été mon plaisir lorsque j'ai trouvé dans la bibliothèque familiale un bouquin regroupant certain de ses écrits. Voilà un livre que je relirai sitôt rentré à Malakoff.

Son départ laissera un grand vide dans mon petit cœur. Vide qui ne se refermera jamais pour que je puisse toujours penser à lui en écrivant.

Très joli hommage ChiCo.

Je me souviens du texte de l'oie, on l'avait étudié en sciences du langage...

Il est vrai qu'il jouait avec les mots de façon extraordinaire. C'était un magicien des mots si je puis dire.