Il existe des personnages qui trottent dans nos têtes à la recherche d'aventures. Pourquoi ne pas en faire une description ici et peut-être que des histoires naîtront entre eux....
Voici un des miens...MouchkaMouchka faisait partie de cette catégorie de femmes sur lesquelles, que l’on soit homme ou femme, on ne peut s’empêcher de se retourner.
Il est nécessaire de la dévoiler comme aurait pu le faire un cinéaste amoureux : en caressant son corps des orteils jusqu’à la point des cheveux.
Commençons. De magnifiques pieds taille 43 fins et aussi blancs que de la porcelaine (certains penseraient plutôt « aussi fins que ceux d’un squelette et aussi blancs que ceux d’un cadavre », qu’importe). Ces pieds étaient plantés dans des chevilles tellement délicates qu’on aurait pu en faire le tour avec le pouce et l’index. Mouchka avait des jambes ahurissantes, des mollets de poulet picotés de poils roux clairs qu’elle n’épilait jamais tellement ils étaient invisibles. Ses cuisses étaient minces, fermes et parsemées de taches de rousseur comme du pain aurait pu l’être de graines de sésame.
Des talons jusqu’aux hanches, qui étaient d’ailleurs quasiment inexistantes, Mouchka mesurait environ 1m20. Elle avait de petites fesses menues qu’elle aimait à mouler dans son jeans délavé. Son ventre était plat tacheté lui aussi d’éclaboussures rousses et sa poitrine rappelait deux œufs sur le plat. Elle ne mettait que très rarement de soutien-gorge, indispensable à d’autres, ces armatures métalliques auréolées de dentelles urticantes lui étaient accessoires.
Les os de ses épaules étaient saillants et semblaient difficilement supporter le poids de ses bras, longues lianes couvertes d’un duvet rouquin. Au-delà de cette charpente maigre et gauche, Mouchka avait la grâce et la retenue d’une princesse ou d’une gymnaste. Elle savait mouvoir son corps, le dandiner, le chalouper, le faire danser.
Et que dire de son visage ! Une poupée aurait été laide et fade à côté de Mouchka. Elle détenait le mélange subtil de tout ce qu’il y avait de parfait chez les autres. Cette perfection n’était pourtant pas banale. Ses yeux verts immenses avaient à eux seuls la capacité de faire passer toutes les émotions connues. Sa peau était exquise : ni cicatrice, ni coupure, ni boutons disgracieux. Elle était lisse. Son nez avait la courbe adéquate au degré près et ses lèvres, rouge par Nature, ressemblaient au bouton d’une rose à peine éclose.
Mais sa plus grande beauté, Mouchka la tirait de sa chevelure. Un flot de frisettes rousses stoppant aux épaules, assez épais pour y nicher un nid de cigogne. Ce chaos capillaire ébouriffait le corps entier de la jeune femme. Elle n’était alors plus belle ou jolie mais somptueuse !!